Récupération atlantiste et systèmo-compatible du milieu nationaliste (et patriote en général) : la reconnaître, la combattre.

Publié le par Normandie Rouge & Noire

 Introduction, définitions

 

  Loin de se prétendre exhaustif, cet article analysera le danger cité dans sa forme la plus actuelle et la plus rependue, et tentera d’y apporter quelques moyens pour y faire barrage.

 

  D’abord, que les termes soient clairs.

  La « récupération » que nous dénonçons, c’est l’enfermement d’un activisme, quel que soit son bord, et l’utilisation de ses militants à servir d’agitateurs ou de stimulants pour entretenir la pression sur un problème précis. Sauf que cette pression, au final, sera utile à des intérêts n’ayant rien à voir avec la cause que ces militants croient défendre, et peut même leur nuire.

 

  Par « atlantiste » et « systèmo-compatible », nous entendons que cette récupération sert les intérêts propagandistes de l’empire capitaliste américain, qui s’impose grâce à l’impérialisme militaire de l’OTAN. Par là nous désignons donc tout ce qui défend consciemment ou inconsciemment les valeurs se rattachant à l’impérialisme atlantiste, et à leur propagande (à court ou à long terme). Nous parlerons aussi de l’entrisme atlantiste au sein du milieu patriote et de la perversion de l’idéal nationaliste pour l’amener à servir l’ennemi mondialiste/capitaliste.

 

  Enfin, une fois n’est pas coutume, nous nous concentrerons sur ce qu’on appelle couramment la « droite nationale ». Si Normandie Rouge & Noire se sent plutôt de gauche (au sens plus d’Etat, mieux d’Etat), la droite nationale peut être définie par ce qu’on appelle la « droite des valeurs » (traditionnelles, identitaires) et non la « droite libérale/capitaliste » (UMP, UDF/Modem). Il est indéniable que c’est de la droite des valeurs que sont issus la plupart des premiers militants et mouvements nationaux-révolutionnaires (quand ce n’est pas de l’extrême gauche antitrotskyste/anti mao). Il s’agit donc d’un milieu qui ne nous est pas inconnu et au sein duquel nous travaillons inlassablement à faire triompher notre ligne idéologique. Nous sommes donc en première ligne pour en observer les dérives, et les combattre.

 

 

Rappel historique :

 

La droite atlantiste s’est construite après-guerre sur une pierre angulaire idéologique : l’anticommunisme. Si cette peur d’un « péril rouge » était largement partagée, que ce soit par les formations nationalistes révolutionnaires (Ordre Nouveau, GUD) ou par les gaullistes, la droite atlantiste se démarque de ces deux formations par l’ancrage dans une thématique pro-américaine. L’ennemi rouge (puis aujourd’hui, le « péril vert » islamique) lui servant à prôner l’idée d’un Bloc de l’Ouest, économique, culturel et militaire.

Basé sur le capitalisme pour l’économie, sur les valeurs progressistes/démocratiques pour la culture, sur l’OTAN et ses alliés au point de vue militaire.

 

  A une époque ou le « péril rouge » n’était pas une idée abstraite, la droite atlantiste cohabitait souvent avec les formations NR, au sein des facultés (soutien au Viêt-Nam du sud) ou des manifestations (barrage au communisme). A l’époque déjà, la question divise les nationaux-révolutionnaires, qui en 68 hésitent à se rallier aux gauchistes pour achever la république gaullistes qu’ils haïssent. Mais dans les faits, de nombreux militants de base prônant la droite des valeurs tombent dans le piège de l’amalgame idéologique et du conflit binaire, et se rangeront par défaut du côté des ricains. On peu citer le mouvement Occident, qui bien qu’ayant eu de très bonnes idées, a souvent confondu « défense de l’occident », « anticommunisme » et « pro américanisme ».

 

  Evidemment, il faut analyser la pensée de la droite nationale à la lumière du contexte historique. Humiliation des guerres de décolonisation, rue tenue par les gauchistes et ultra violence des activités politiques (batailles rangées dans les rues, dynamitages et mitraillages). La violence ne venant pas uniquement des gauchistes mais aussi des barbouzes gaullistes… Il faut aussi prendre en compte le non-évènement de Mai 68 et le début de la décadence morale, d’orientation libertaire et individualiste (en réalité conséquence logique du capitalisme matérialiste). Pour les nationalistes et les patriotes de l’époque, le « rouge », c’est avant tout Cohn Bendit ou Alain Krivine (beurk). Et comme la droite radicale antigaulliste souffre à ce moment d’un vide idéologique béant (là ou la gauche se structure autour du marxisme), elle a souvent servi de troupe de base à la droite libérale pro-impérialiste. Sauf qu’il s’agissait d’un état par défaut et non d’une prédestination. Les choses changeront petit à petit au cours des années 70, avec l’aventure François Duprat et ses cellules Nationalistes Révolutionnaires de combat, avec le GUD, ou le FN pré-reaganien, puis avec les premières formations terceristes comme Troisième Voie. Le nationalisme-révolutionnaire prend forme et la droite atlantiste recule. Les gauchistes se gargariseront sans fin du  « reaganisme » de Jean Marie Le Pen. En vérité il ne s’agissait que d’une expérience unique et hasardeuse, menée par des gens qui ne connaissaient pas grand-chose en économie. Quand on connaît l’engagement du FN contre la guerre en Irak et en soutien aux pays non-alignés, le débat est clôt.

 

  Le vrai danger viendra de l’autre côté de l’atlantique. Aux U.S.A., un certain nombre d’idéologues trotskystes libéraux engendrent dans les années 60 le noyau dur du mouvement « néoconservateur », autour d’Irving Kristol. Dés les années 70, on retrouve les néoconservateurs à l’œuvre dans la politique étrangère américaine. Majoritairement sionistes (juifs ou protestants durs), les « néocons » défendent l’idée de la démocratie imposable mondialement et à coups de bombes s’il le faut. Ils sont anticommunistes et antifascistes. Leur vision de la démocratie occidentale est quasi religieuse (la mentalité sioniste-mystique ou protestante-évangéliste n’y étant pas pour rien). En résumé, le neoconservatisme c’est l’impérialisme américain dans sa version la plus binaire et la plus guerrière, décomplexé et assumé.  Le neoconservatisme existe avant tout sous forme de lobbys (AIPAC) ou de think-tanks (PNAC). Encore récemment, le chapitre « politique étrangère » du programme électoral de Romney était entièrement neocon.

 

  Longtemps absent de France (alors qu’aux USA, dés les années 90, le neoconservatisme influe à la tête de l’Etat), il s’y introduit via les penseurs sionistes qui soutiennent l’agression de l’Irak en 2003. Leur principal organe est la bien-nommée revue « Le meilleur des mondes ». Les néocons feront leur véritable apparition dans la politique étrangère française sous le mandat de Nicolas Sarkozy, responsable du retour de la France au sein de l’OTAN (et donc de la trahison ultime envers la vieille garde gaulliste de l’UMP). La guerre coloniale contre le peuple Libyen en 2011 est un exemple parfait de politique néoconservatrice, avec tapis de bombes, manichéisme idéologique, maîtrise de l’opinion au service d’idéaux « démocratiques »….

 

A ce propos, on peut consulter la fiche Wikipédia sur le Néo-conservatisme, une fois n’est pas coutume. Elle est relativement bien construite, claire et précise, contenant de nombreux détails.

 

En résumé, ce que nous nommons ici la droite prosystème (ou atlantiste), se définit :

-par son libéralisme/capitalisme économique

-par son idéologie progressiste/démocratique

-par sa thématique de la puissance militaire, sécuritaire et du choc des civilisations.

 

Processus idéologique de contamination de la droite nationale.

 

Portes d’entrée :

 

  Disons le sans ambiguïté : le cheval de bataille de la récupération de la droite nationale se fait par l’Islamophobie pavlovienne (ce que nous appellerons islamo-centrisme : obsession de la thématique de l’Islam) et la question sécuritaire.

 

  Il s’agit là de deux questions légitimes.

 

  -La destruction du tissu identitaire français, l’américanisation (mondialisation), l’immigration massive, le relativisme culturel, la repentance perpétuelle imposée aux français (vis-à-vis de la collaboration ou de la colonisation) ont préparé le terrain. L’apparition de revendications identitaires islamistes de la part de groupes manipulés par les frères Musulmans (Tarik Ramadan) ou par les salafistes (Forsane Alizza) ont posé enfin clairement la question de l’identité du peuple français et de sa réaction à l’acculturation.

  -De même, la question sécuritaire, dans une France ou plus de 3000 voitures sont brûlées par an, ou toutes les semaines un étudiant ou un père de famille se fait tabasser à mort pour un mauvais regard ou une cigarette refusée, ne saurait être méprisée.

 

Ces deux thématiques sont évidemment des conséquences de l’immigration massive résultant de la soumission de l’oligarchie politique au patronnât apatride et à son idéologie mondialiste. Mais ce sont aussi des effets de l’acculturation française menée depuis les trente glorieuses. Matérialisme et relativisme culturel d’une part, laïcisme intégriste, destruction des valeurs, inégalités sociales et ségrégation spatiale, et enfin humanisme à deux vitesses. La culture française serait « moisie », « ringarde », « renfermée », alors que toute culture importée serait un « enrichissement » apportant une pierre de plus à la « diversité ».

Ainsi, il est clair que la cause de l’islamisme et de l’insécurité est économique, et non civilisationnelle. C’est là ou l’infiltration atlantiste entre en jeux.

 

Les questions islamiques et sécuritaires inquiètent avec raison un grand nombre de français. Elles sont porteuses au sein de la population.

De fait, il semble logique que le système s’en serve comme sas d’entrée pour infiltrer l’immense potentiel militant de la droite nationale et s’en servir comme tremplin idéologique, pour servir ses propres intérêts. Et comme nous le savons, les intérêts du système ne sont nullement la défense de la Nation ou la renaissance de ses valeurs, et encore moins l’instauration d’un régime Socialiste comme nous le souhaitons, mais l’uniformisation/domination des citoyens, l’abolition des frontières et la confiscation de toute initiative afin de créer un homme/esclave, un consommateur parfait, un hyper-nomade déraciné (doctrine Attali). 

 

Processus idéologique :

 

La subversion atlantiste aborde systématiquement la question de l’Islam sous l’angle du choc des civilisations (théorie et bouquin éponyme de Samuel Huntington, penseur neocon).

Grosso modo, l’idée serait que le monde contemporain est divisé en deux blocs et tend à un choc inévitable : d’une part les démocraties progressistes de l’Occident, aux valeurs américaines et à l’économie capitaliste, et de l’autre, l’empire « vert » islamique (qui remplace le Péril Rouge dans le rôle d’ennemi providentiel).

Dans cette logique, Israël est décrit comme « une base avancée de la civilisation occidentale». L’empire islamique fantasmé (l’Islam est très divisé, et nous y reviendront) tenterait de s’emparer du monde occidental et de le transformer en « Eurabia ». Pour cela, l’Islam infiltrerait l’Europe grâce à l’immigration massive, à la fécondité des immigrés, à l’infiltration idéologique (Taqkya : mensonge pieux autorisé par le Coran). Dans cette logique, les racailles fumeuses de shit, les salafistes de cité et Tarik Ramadan seraient les pions d’une même armée, du même processus d’Islamisation. 

 

Hors, si projet Eurabia il y avait, il ne serait pas l’objectif d’un Islam uni et monobloc qui n’existe pas, mais plutôt de certains prosélytes des Frères Musulmans ou du courant Wahhabite, fondamentalisme s’apparentant au protestantisme (et donc une hérésie du point de vue soufi) et financé par les pays de la Ligue Arabe, producteurs de pétrôle et de gaz naturel, et…..premiers alliés du bloc USA/Israel face au croissant chiite et aux nationalismes arabes. Ainsi, dés le départ, la doctrine du choc des civilisations se casse la gueule. D’ailleurs, il est bon de préciser que c’est la CIA et les services Israéliens qui ont participé à la création/résurrection de ces courants islamistes, auparavant en sommeil ou inexistants.

 

Revenons au processus de récupération.

 

La première manœuvre, et la plus cruciale, a été de substituer la question de l’Islam au problème migratoire.

L’idée selon laquelle l’Islam, en tant que système religieux/politique, est fondamentalement, « génétiquement » incompatible avec … la civilisation européenne ? Non ! La Démocratie libérale/capitaliste (substituée habilement à la civilisation européenne qu’elle a détruite). D’où l’Islamo-centrisme.

 

L’islamo-centrisme a été accepté par les nationalistes/patriotes du fait du tabou apposé à tout ce qui touchait l’immigration. Refuser l’immigration massive patronale, c’est automatiquement se faire taxer de racisme par les chiens de garde de la gauche sociétale et par les progressistes mondialistes. Du coup, il a naturellement semblé habile à certains patriotes d’utiliser la question d’un islam de plus en plus visible et revendicatif pour attirer l’attention de la société sur le problème de l’immigration. Piège redoutable !

En effet, cette technique s’est retournée contre ses utilisateurs (dont les premiers étaient souvent nationaux-révolutionnaires, nous y reviendront). Elle a menée mécaniquement à la défense de la société moderniste et de ses valeurs.

 

Portée en tête par des organismes comme Riposte Laïque, Résistance Républicaine, le site de réinformation Fdesouche, des idéologues comme Christine Tasin et Pierre Cassen ou encore Jean Robin, mais aussi plus largement par Elisabeth Lévy ou l’écrivain Georges Dantec, ce courant « Islamocentriste » aurait évidemment ses entrées dans l’auberge espagnole du FN (via Louis Alliot) mais aussi largement dans le Bloc Identitaire (nous y reviendront, c’est à nuancer).

 

C’est précisément là ou l’on assiste à l’inversion des priorités, la thématique de l’immigration massive s’éclipsant au profit d’une attaque systématique de la croyance islamique, du Coran, etc.

Christine Tasin, par exemple, attaque l’Islam au nom du féminisme, Pierre Cassen au nom de la laïcité. Jean Robin déclare « « Moi je ne suis pas contre l’immigration, il faut de l’immigration. En revanche l’Islam me pose un problème… ». Tout est dit. Que 300 000 esclaves extra-européens soient importés chaque année par le patronnât, cela ne les touche que parce que ces esclaves sont majoritairement « musulmans ».  Comme s’il n’y aurait aucun problème s’ils étaient animistes ou bouddhistes. Comme s’il n’y aurait aucun problème s’ils étaient simplement européens et chrétiens ou laïcs…

 

Ainsi, si la base des patriotes estime que s’attaquer à l’Islam est une « tactique » pour combattre en réalité l’immigration massive, les idéologues et les cadres du courant islamocentriste défendent d’autres objectifs : transformer les patriotes en soutiens actifs et militants du modèle sociétal capitaliste et moderniste.

 

On constate la récente multiplication des sites spécialisés dans le combat anti-islam. Les constantes sont :

-une apparente connaissance de l’islam, qui n’est en réalité que superficielle, très incomplète et bien entendu ciblée.

-Une fixation sur le contenu du Coran ; comme si les musulmans appliquaient tous le Coran à la lettre (ce qui est la doctrine du salafisme, en réalité) et comme si le Coran n’était pas un livre contradictoire composé de paraboles, de prêches et de versets à plusieurs auteurs, dans un contexte médiéval…

-le sentiment d’urgence, comme si le problème islamique était nouveau en France, alors que tout commence en 1972, avec la loi sur le regroupement familial.

-Un point de vue atlantiste. Certains sites affichent ouvertement leur soutien aux Etats-Unis et à Israël, d’autres réclament carrément une guerre contre l’Iran, d’autre stipendient le « collabo » Obama…

-La comparaison récurrente de l’Islamisme au nazisme ou au communisme, selon un schéma maladroit (démocratie contre danger rouge-brun-vert dictatorial archaïque).

-La prise en compte de l’Islam comme un empire monolithique et l’existence d’un « complot islamique de domination du monde ».

-un flou géopolitique/social/économique presque total.

 

Ainsi, des nationaux-révolutionnaires sincères (ou autrefois sincères, tels Guillaume Faye) se retrouvent à défendre en première ligne le modèle de société qu’ils cherchaient auparavant à détruire et à remplacer. Consciemment (en invoquant le prétexte de l’urgence ou en prônant l’islamocentrisme/islamophobie comme moyen de réveiller les masses et de leur redonner une conscience identitaire) ou inconsciemment (par ignorance politique, soucis de présentabilité à tout prix, tentative grossière de manœuvre idéologique menant à des contradictions inévitables).

 

Clientèle de l’islamocentrisme …

 

Avant tout, le but de la subversion islamocentriste est de transformer le potentiel militant patriote en outil du système, ou au minimum de le rendre inoffensif (par diversion et gaspillage de ses forces). Ils  s’attaquent donc à la base des militants.

-Les militants désabusés de longue date, fatigué de ne voir aucun changement, pensent y voir une nouvelle tactique prometteuse et innovante, et tombent facilement dans le piège. En réalité s’ils n’ont pas vu de changement, c’est surtout parce que le contexte économique ne nous est favorable que depuis 2008 et la crise.

-Les nouveaux militants, les patriotes modérés, venus au nationalisme en réaction à l’acculturation ou à l’insécurité, mais qui se trouvent enfermés dans ces thématiques.

 

  L’islamocentrisme et la récupération sioniste qui suit, prospèrent sur le manque de culture politique de ces nouveaux militants. Ceux-ci ignorent pour la plupart, tout de l’histoire du combat nationaliste depuis 1945.

Ils ignorent les assassinats des milices gaullistes sur les patriotes et les nationalistes de l’OAS. Ils ignorent que le BETAR et les Ligues de Défense Juives (en réalité des milices sionistes) ont commis des agressions, des tabassages, des jets d’acides, des plasticages, des saccages de locaux, des mitraillages envers les militants nationalistes, régulièrement depuis des décénnies. Plusieurs morts, des blessés à vie, des sabotages irréversibles. Ils ignorent l’assassinat du camarade François Duprat. L’attentat contre Jean Marie Le Pen, commandité par les barbouzes droite.  Ils ignorent les innombrables agressions du RPR envers le FN et ses trahisons répétitives envers le peuple français.

Ils ignorent que le sionisme, le mondialisme, le neoconservatisme ont toujours été les ennemis acharnés des peuples, des identités,  des nationalismes et de tout progrès social réel.

  De fait, l’invocation de thèmes comme la défense de la démocratie ou du féminisme, ou de la laïcité, paraît tout naturel à ces nouveaux militants sans formation idéologique et dont les seuls repères sont les valeurs inculquées par la société ambiante.

 

  A d’autres, elle semble carrément naturelle. La peur de l’épouvantail islamique agité par les médias depuis peu attire vers le camp patriote toute sorte de gens qui n’ont aucune valeur en commun avec nous. Le possible retour d’un ordre moral et social qui mettrait en danger leur plantation de chichon, leurs virées en boîte de nuit, leur droit à la consommation nihiliste les remplit d’effroi et d’une ferveur inattendue à défendre notre patrie et nos traditions… autant de choses qu’ils se seraient acharnés à détruire s’ils avaient vécus 50 ans plus tôt. Citons pour l’exemple le dessinateur atlantiste Julien Desterel et son blog Herbedeprovence. Suivent toute une foule de demi-tièdes que les simples mots de « révolution » ou même de « guerre civile » remplissent d’effroi, et qui s’imaginent naïvement que la Police ou l’Armée nous libérerons du « fléau gauchisto-racaillo-musulman »…

 

Socialement, les milieux islamocentrés sont variés. Français du peuple victimes de l’immigration massive et de l’insécurité, petits-bourgeois urbains, petits-vieux autrefois de gauche, bobos-réacs, libertaires et laïcards, sionistes déclarés œuvrant dans les officines idéologiques, écrivains et intellectuels trouvant dans l’éloge à Tsahal un palliatif viriliste à la féminisation ambiante. . Et tout en haut, la récupération par l’UMP (certains en appelant à l’union des droites, d’autres se targuent d’avoir raison 10 ans avant Copé…).

 

…et récupération sécuritaire 

 

  Pour ce qui est de la récupération sécuritaire, le processus est encore plus simple : puisque les racailles et les gauchistes qui les protègent sont en apparence contre l’Etat (le système), nous devrions réclamer plus d’autorité pour le système en question et ses flics. Ainsi, la récupération se joue sur l’air bien connu des « honnêtes gens contre les voyous ». On amalgame les racailles et l’Islam, alors que la racaille de base est créée de toutes pièces par le système consumériste et que ses valeurs (drogue, pognon et nihilisme) sont celles de la société ambiante et non de la religion islamique. On amalgame aussi la racaille au révolutionnaire. Si vous parlez de détruire le système ou de casser le gouvernement, vous devenez, aux yeux des islamocentristes, synonyme de dangereux anarchiste, de « complotiste » ou de gauchiste.

  Celà s’explique d’une part par l’islamisme  « Swag » arboré par certains rappeurs (La Gouine) ou par les références identitairo-délirantes d’un Cortex ou d’un Morgay Gluand de la Galère, et aussi par l’éternelle complaisance de la gauche décomposée envers les délinquants qu’elle assimile, dans son propre racisme paternaliste, aux populations immigrées et à la communauté musulmane. La même gauche qui relaye le discours métissolâtre et multiculturaliste que les mondialistes, tout en se targuant d’être révolutionnaire/anticapitaliste et entretient de fait la confusion.

  On oublie trop souvent que les premières voitures à brûler sont aussi celle des immigrés et des musulmans….

 

  Bref, la récupération sécuritaire vise à appuyer par une volonté populaire le durcissement de la répression d’Etat. Répression qui sera dirigée… essentiellement contre le peuple.

Les cailleras ne sont pas plus inquiétées qu’avant, ni les pourris du gouvernement, par contre le français de base n’a pas intérêt à rouler à une vitesse trop élevée ni à se rebeller contre l’Etat, car les robocops veillent. A ce sujet on peut citer la Loi sur le fichage des données informatiques et la surveillance des sites dissidents, à l’issue de l’affaire Mohammed Merah.

 

Sous le prisme de l’islamocentrisme et de l’obsession sécuritaire, toute question de contestation sociale, idéologique et culturelle de système disparaît plus ou moins rapidement, d’autant plus que cette récupération est encadrée, elle s’exerce du haut (idéologues et infiltrés) vers le bas (masse militante).

 

On désarme la bombe populiste, le temps de la déplacer à l’endroit souhaité.

 

Reflexes atlantistes ou comment les repérer rapidement :

 

  En tant que militants révolutionnaires, nous vivons une lutte infiniment complexe et nous sommes témoins chaque jours des ramifications de cette lutte dans l’ensemble des aspects sociaux, économiques, culturels, quotidiens ou à long terme, du monde qui nous entoure.

 - Par conséquent, nous devons nous méfier de toute opinion binaire.

Les islamocentristes ont tendance à tout simplifier à l’extrême. En cela ils ne sont pas les seuls. Des roycos opposent la Raie publique à la France éternelle,  d’autres exclusifs ramènent absolument tout au complot sioniste… Mais là ou l’islamocentriste se démarque souvent, c’est qu’il ne remet jamais en cause la société occidentale actuelle ni ses valeurs. Pour lui le capitalisme, c’est cool, le progrès c’est bien et finalement, l’islamisme est mauvais puisqu’il serait « anti progressiste » et incompatible avec la civilisation du pognon (la encore, il y a ignorance manifeste puisque les cheiks wahabites médiévaux de Dubaï n’hésitent pas à faire cohabiter leur intégrisme religieux avec un bling-bling démesuré). 

 

-On repère l’infiltré sioniste à son vocabulaire. Là ou les soraliens kikoolols glissent des « quenelles » partout, le sioniste/atlantiste/islamocentré n’hésitera pas à vous traîter automatiquement de « muzzophile », de « dhimmi », de « soralien-mélanchoniste rouge brun vert », de « suceur de muzz », et ainsi de suite, pour peu que vous ne vous montriez pas assez prompt à vomir la « secte islamique ». Ils en appellent à la Croisade (évolution néoconservatrice du concept de reconquista, la reconquista se menant chez sois, la Croisade chez les autres). Ils invoquent souvent le concept d’Eurabia et de subversion islamiste (mais vous traiterons de complotistes si vous commencez à aborder les choses sous un angle géopolitique).

Si vous lui parlez d’un patriote musulman ou d’un musulman respectable (Albert Ali par exemple), l’atlantiste hurlera tout de suite à la « Taqya ».

 

  -L’atlantiste d’une manière générale, joue le démocrate mais n’hésite pas à louer les bienfaits de l’autorité, de la force brute dans certains cas ciblés (Tsahal, armée américaine, flics), dans une sorte de consolation de sa logique victimaire.  La référence au sionisme est souvent simpliste :  « Les juifs sont des gens industrieux, intelligents, qui ne posent pas de problème, en plus regardez, ils bottent le cul des arabes, ce sont des gens bien. » De l’autre côté, la liaison est assurée par des organisations comme France-Israël ou la LDJ qui depuis quelques années commencent à faire du pied au milieu patriote (en arborant par exemple des drapeaux français ou en assimilant les résistants palestiniens aux racailles de cités).

   -L’atlantiste reste bloqué dans la guerre froide et joue sur la confusion entre gauche sociétale et gauche sociale. Si vous parlez socialisme, vous serez un « rouge muzzophile kollabo », un « anarchiste ». L’Atlantiste il est du côté des flics, du béton, du progrès, contre ces arriérés d’écolos qui défendent Notre Dame des Landes (le même vous parlera plus tard de défendre la terre de France… comprenne qui pourra.).

 

-On repère l’infiltré (ou le manipulé)….à son obsession de l’Islam.

Tout simplement, dans la majorité des cas, le patriote/nationaliste qui démarre son propos en parlant de « ces mosquées qui nous envahissent » est sois bête, sois consciemment atlantiste et récupéré. Heureusement pour nous, dans la majorité des cas, ils sont juste effectivement bêtes et souffrent de mimétisme… L’islamobsedé, lui, và vous narrer durant des heures les dangers divers et variés de la « secte à momo », appuyés de citations du Coran, de faits divers et soulignera souvent son propos d’argument défendant le laïcardisme (laïcité à la française), éloges de Charlie Hebdo, etc…  En vérité il ne s’agit ni plus ni moins qu’un antifa puant, il a la même logique libertaire et individualiste.

 

EDL et Bloc Identitaire : des limites à la récupération ?

 

  Pourquoi parler parallèlement du BI et de l’EDL ? Les points de comparaison sont multiples : modèles de nouveau patriotisme, islamo centrés et médiatisés, aux méthodes inédites. Mais si on les compare, c’est aussi pour mieux les opposer.

 

Là où la récupération semble complète à l’EDL (soutien ouvert aux guerres impérialistes de l’OTAN, drapeau Israélien en tête de cortège), elle est plus confuse chez le Bloc Identitaire français.

Les deux mouvements n’ont pas la même origine, le BI ayant été fondé à l’école nationaliste-révolutionnaire (à l’époque antiaméricaine et propalestinienne,).  L’EDL est « patriote/nationaliste », le BI est régionalo-fédératif (et juge l’Etat-Nation dépassé). Là ou l’EDL recrute presque exclusivement dans des couches «brutes de décoffrage », le BI regroupe des militants aux origines sociales variées.

 

 Certaines compromissions du BI sont avérées (agressions physiques de cadres NR, fricotage avec la LDJ, entrisme de cadre atlantistes/sionistes, Islamocentrisme assumé des thématiques, vocabulaire atlantiste, mépris de l’historique nationaliste, modernisme ambigu…).

 

  Toutefois, certaines positions récentes du BI prouvent qu’il est encore loin d’être totalement soumis à la logique du système. Par exemple, il conteste la guerre d’Afghanistan, dénonce la mainmise du Qatar sur la France (chose qu’aucun atlantiste ne se permettrait), aborde parfois l’immigration sous le prisme de l’exploitation patronale (collectif « patrons sans frontières » et perturbation des cercles du Silence RESF)… La mise en place de maisons de l’identité sur tout le territoire (semblables à nos BAD) est aussi une activité radicalement incompatible avec le mondialisme uniformisateur. On peut expliquer cette résistance par plusieurs facteurs, notamment la diversité des militants du BI (génération militante/formée contre sympathisants politiquement incultes, lutte des cadres) et leur décentralisation en sections autonomes qu’il est plus difficile de manipuler. En un mot, il sera plus compliqué de faire arborer un drapeau israélien ou américain aux membres du BI qu’à ceux de l’EDL. Exception française ? * Espérons-le.

 

    Par contre le risque est réel de voir un jour le BI jouer le rôle de focalisateur sur la question islamique, pour éclipser la question de la crise et de la contestation sociale. Ou de drainer les militants nationalistes vers des coups d’éclats ou « çà bouge », pour leur éviter de se retrouver là ou ils seraient vraiment utiles, au milieu d’une manif anti TSCG par exemple. Ou encore d’éclater, et de voir une partie de ses membres filer à Riposte Laïque ou vers la droite sécuritaire, ce qui permettrait enfin à ces courants de bénéficier des «fantassins » qui leur font défaut dans la rue.

 

 En conséquent, les nationalistes révolutionnaires ne doivent pas tomber dans l’insulte bête et méchante envers le BI, mais proposer des alternatives et des thématiques de combat justifiées aux sections locales du BI, et  que ses militants eux-mêmes reprendront s’ils sont intéressés.

Au lieu de se complaire comme certains à cracher sur le « « Bloch Juidentitraître » », une politique de la main tendue et de la coopération avec les sections locales (et non avec la tête du Parti) serait bien plus productive et bénéfique à la cause nationale.

  Surtout, les NR se doivent eux-mêmes de militer au quotidien pour ne pas laisser aux mouvements islamocentrés (Riposte Laïque & co) le soin de capter les militants et sympathisants potentiels et faisant du buzz facile… Eu deux mots : reprendre l’initiative.

 

Autres intérêts du système à la récupération

 

  Dans un contexte pré révolutionnaire comme le nôtre actuellement, imaginons un cas ou la pression sociale/économique deviendrait intenable… enclencher un conflit ethnique/religieux/culturel serait le plus sûre moyen au système d’orienter la colère populaire vers la communauté islamique (parfois à raison) et de se poser en sauveur providentiel et en gardien de l’ordre. Nous ne doutons pas que la France balkanisée connaîtra, à un point ou un autre, un conflit de ce type, mais l’important est qu’il serve de tremplin à la destruction du système, pas à son renforcement.

 

  En attendant, la récupération des patriotes lui permet de contrebalancer le poids grandissant de la communauté islamique revendicative, par effet d’équilibre et d’alimenter des conflits horizontaux.

 

  Elle procure aussi au système le noyau d’un militantisme en faveur de ses réformes sécuritaires ou de son modèle de société. Noyau qui pourrait s’avérer précurseur à la tentative d’une idéologisation du modernisme militant, sorte de « neoconservatisme des rues ». Cela pourrait s’avérer particulièrement utile si une révolution d’une forme ou d’une autre venait à éclater, et les troupes contre-révolutionnaires seraient principalement issues de ces patriotes récupérés. Pour le coup, ils deviendraient vraiment ce qu’en disent les gauchistes, c'est-à-dire la force de frappe du capital. Et ce serait bien triste.

 

  Soyons clairs, si nous faisons aujourd’hui ce travail acharné de combat idéologique au sein du nationalisme français, c’est pour éviter que le jour venu, nos frères nous tirent dessus et défendent le régime, au nom de « l’ordre » ou de la « sécurité ». Le seul ordre nouveau sera issu de la révolution ou ne sera pas.

 

 

Récupération à gauche, les idiots utiles antifas.

 

  Pour boucler la boucle, abordons très rapidement la récupération et la soumission de ce qu’on appelle « l’extrême-gauche » aux réseaux atlantistes. On a déjà mentionné que Riposte Laïque s’est bâtie à partir d’un noyau post-trotskyste (Pierre Cassen & co) et de gauche laïcarde.

On a vu que les néoconservateurs américains sont issus du trotskysme.

Nous retrouverons cette constante de l’autre côté du Rhin, ou des trotskystes (et quelques Maos paumés) ont engendrés la monstruosité absolue qu’est le mouvement « anti Deutsche » (voir vidéo).


Ce mouvement couple un neoconservatisme caricatural avec une haine absolue de la mère patrie et de l’Europe (le slogan « Für Israel, Gegen Old Europa » parle de lui-même). On ne pouvait trouver un sommet de masochisme aussi poussé que chez les allemands, victimes d’un véritable lavage de cerveau depuis 1945.

 

  Toutefois, les reflexes idéologiques du mouvement anti-deutsche ont essaimé en France via le NPA  et diverses formations antifa mineures, comme la CNT.  Là encore, l’exception française joue un peu. Le NPA déclare encore soutenir la Palestine et ne peut pas s’afficher ouvertement comme pro sioniste ou và-t’en-guerre, car il perdrait une bonne partie de ses derniers militants. Cà ne l’empêche pas de facto de se ranger dans le camp néocolonialiste en se montrant solidaire des pseudos révolutions libyennes et syriennes, dont on sait qu’elles sont directement orchestrée par l’OTAN et qu’elles ne débouchent que sur la guerre civile, la régression totale, l’islamisme… Le NPA continue son sale boulot de soumission en s’attaquant (avec ses collègues Mélanchonistes) aux dernières traces d’anti impérialisme sincère au PCF et ailleurs. Jean Bricmont, Michel Collon et même Jacques Cheminade qualifiés de fascistes (hahaha !!!) et chassés de la fête de l’huma, la militante historique Ginette Skandrani agressée, les dissidents du Grand Soir, d’Activ’east ou du PRCF systématiquement ostracisés et écartés…

 

  L’extrême-gauche systémocompatible achève donc de détruire toute force subversive au sein du communisme français, qui pourtant était un bastion historique de la résistance à l’impérialisme capitaliste, à l’atlantisme et donc au mondialisme. 

Au moins cela aura le mérite d’ouvrir les yeux à certains et confirment notre vision d’une lutte universelle et transcourants entre révolutionnaires et collaborateurs. Qu’importe la couleur politique, qu’importe l’emballage, le mondialisme se faufile partout. Mais qu’importe la couleur et l’emballage, on trouve aussi des résistants pour lui faire face.

 

Contrer la subversion et la récupération

 

  Devons nous blâmer le manque de culture politique des militants patriotes/nationalistes récupérés ?

Non, nous devons blâmer les partis et les groupuscules, qui au lieu de mener des sessions de formation politique utile et concrète, s’égarent trop souvent dans des généralisations romantico-mystiques imprécises et un gloubiboulga idéologique contradictoire. Nous devons blâmer le manque d’autocritique. Le manque de prise en compte par les nationalistes du contexte général et international, leur idolâtrie du fait divers et autres tares dont nous ne dresseront pas la liste ici.

 

L’une des solutions réside sur le plan idéologique,  dans une formation minimum des militants et dans l’encadrement du milieu. L’autre sur le militantisme utile.

Cette formation n’a pas besoin d’être compliquée ou ardue. Il n’y a pas besoin de faire lire à chaque camarade des pavés indigestes comme celui-ci. Simplement, la prévention de la récupération par le système tient en trois points :

--Une correcte hiérarchisation des problèmes. Par exemple : [Capitalisme=acculturation=oligarchie/dictature molle du patronnât=immigration massive=infantilisation du peuple=insécurité, islamisme, vide identitaire, DONC ennemi n°1 = Etat mondialiste/capitalist] ou alors [Islamisme s’installe grâce à vide moral/social, donc contrer Islamisme = pratiquer le socialisme et respecter des valeurs]

 

Et non la formule atlantiste qui peut être résumée ainsi : [dealer, racaille=musulman=kollabo gauchiste DONC il faut plus de flics, plus d’autorité, etc] ou encore [Islam=arriération DONC démocratie = progrés = laïcité].

 

--combattre l’idée de Droite et de gauche. Il n’y a plus ni droite ni gauche, si l’on voulait simplifier, on martèlerait : le peuple contre le système. L’Etat, ennemi n°1. Toujours l’Etat, encore l’Etat, les flics et les journalistes. Se référer au portefeuille. Les guerres impérialistes, le renforcement de la sécurité, l’immigration massive patronale, çà coûte des ronds au contribuable et c’est lui qui trinque à la fin, alors que la solution résiderai dans le renversement de l’oligarchie, l’arrêt de l’immigration, la préférence nationale, la décroissance…

 

--Lui rappeler qui, depuis 40 ans castre méthodiquement le peuple français, lui volant son identité, l’infantilisant, le pressurant, lui envoyant ses flics au cul et ses journalistes sur la gueule lorsqu’il n’est pas content…

 

  Rappeler que l’identité ne se limite pas au saucisson ni la politique aux apéros folkloriques.

 

  L’orientation « sociale » du FN de Marine Le Pen, sa priorité accordée à combattre le diktat de l’UE et des élites mondialistes, constituent un autre point d’arrêt à la récupération atlantiste, beaucoup plus efficace et direct que tout travail idéologique. On peut regretter que cet effort ne soit pas assez prononcé ni assez organisé, d’autant plus que le FN est noyauté par les courants islamocentrés. Mais pas encore perdu non plus. Tant que le FN ne se rangera pas dans la file d’attente des autres populismes européens (on pense à Geert Wilders), il incarne encore une possible alternative et un obstacle sérieux à la mainmise de nos ennemis sur le patriotisme français.

 

  Sur le plan du concret, il faut continuer à tout prix notre travail de jonction avec les forces vives des travailleurs qui mènent le combat social, contre ces autres flics de la pensée que sont les antifas. Par entretien de réseaux, par luttes communes, par passerelles idéologiques et mains tendues. Comme nous l’avons vu, les antifas tentent d’épurer l’extrême gauche de tous ses dissidents sincères et de récupérer les autres. Non sans dommage puisqu’ils révèlent de plus en plus leur escroquerie et leur traîtrise, permettant à nombre de communistes français d’ouvrir les yeux sur la situation et de continuer la lutte avec de meilleurs fréquentations. Lorsque les manifestations sociales, anti impérialistes ou contestataires se feront avec le drapeau français en tête (à la place des éternels post soixante-huitards trotskystes ou des valets du PS), les patriotes s’y  joindront en masse, et pourront enfin faire la distinction entre la France (un peuple) et la Vème République (un régime). La Révolution ne sera plus une hypothèse, mais entrera dans le domaine du possible.

 

*(Une télé sioniste se plaignait récemment que l’extrême droite française, au lieu de céder à l’atlantisme et au capitalisme comme ses collègues européennes, persistait dans une idéologie rebelle et américano sceptique…)

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M
gros pavé, mais intéressant pour qqun comme moi qui se balade plus souvent sur E&R. Le gros boulot reste quand même l'argumentaire au jour le jour avec son entourage familial, salarial...etc.<br /> Les bons arguments, avec des exemples concrets, ça n'est pas facile quand tout est aussi alambiqué autour de nous. Bonne continuation.
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N
<br /> <br /> merci! l'argumentaire en général se fait "sur mesure", selon l'interlocuteur. <br /> <br /> <br /> <br />