Patrons voyous en Normandie : le cas Honeywell.
(Article fondé sur des informations et sources recueillies par notre camarade Wangeos)
L’avenir social immédiat de notre région est sombre. Aux promesses des candidats à l’élection présidentielle, succèdent les plans « sociaux », c’est-à-dire la poursuite de la casse de l’industrie française et de la mise au chômage en masse des ouvriers français.
Un exemple entre bien d'autres : L'équipementier automobile américain Honeywell :
(Cliquer sur l'image pour accéder à l’article paru le 19/10/2011 sur le site de France 3 Normandie).
L’usine Honeywell, implantée à Condé-sur-Noireau, emploie 323 personnes, soit 8% des emplois dans la communauté de communes, sans compter les emplois induits. Le prétexte employé par la direction du groupe, tel qu’il apparaît dans l’article ci-dessus, est la vétusté des équipements de l’usine : autrement dit, l’employeur fait payer à ses salariés le prix de sa propre négligence.
La direction à Honeywell est située aux Etats-Unis; l'entreprise a été créée en 1885. La France est non seulement l'un des plus grands marchés nationaux pour Honeywell, elle est également un endroit important pour la fabrication. Les quatre secteurs Honeywell sont présents en France: Aerospace, Automation and Control Solutions, Specialty Materials et Transportation Systems.
France 3 avait déjà consacré le 29 mai un article aux menaces qui pesaient sur cette usine, parlant de « délocalisation masquée ». Comme on l'apprend à ce second article :
Dans un document trouvé par les syndicats sur l'intranet du groupe américain intitulé "projet Condé", et dont l'AFP a eu une copie, Honeywell parle de "transférer la production dans les pays émergents" et de "réduire la présence en Europe de l'Ouest en conjonction avec le projet d'usine en Roumanie".
Si Honeywell ne trouve pas son compte à produire en France, l’État doit réquisitionner sans indemnités l’usine. L’État est au service du bien commun, et non d’une poignée d’irresponsables qui ne veulent que faire de l’argent à court terme, sans souci des besoins de la Nation ni du travail des Français.
Ami lecteur de ce blog, camarade, pour la sauvegarde de l’industrie française, si tu veux qu’il y ait en France du travail pour tous et une place pour chacun, et que chacun soit bien à sa place, rejoins les rangs de Troisième Voie.